Pourquoi le théâtre ?

J'ai posé pour la première fois mes pieds sur une scène il y a une vingtaine d'années.
J'avais jusque là  écris quelques sketches et textes humoristiques pour un groupe d'amis, et j'étais curieux de savoir si ce penchant naturel pouvait se transposer sur les planches.
 C'est donc dans la troupe connue des "Phénomènes" de Saint Alban  que j'ai fait mes premiers pas en campant un hurluberlu aux  cheveux roux et au  pantalon trop court. J'ai récidivé avec bien d'autres rôles avant d'arrêter pour des raisons familiales.
 En 2011 J'étais sollicité pour reprendre la troupe des "Gal'Abrials" parrainée par Marc Galabru, d'où son nom. Dix comédiens à qui il fallait trouver un rôle et pour qui j'ai écris "Mexi..I..co". Cette comédie a connu le succès et à été, par la suite, reprise par de nombreuses troupes amateur en France mais également en Belgique, en Suisse, au Québec... Environ à ce jour près de 200 créations...
 Certes je ne jouais plus, sauf remplacement, mais j'assurais la mise en scène et la direction de comédiens, la construction de décor, la promotion de la troupe et la publicité.
 La troupe a enchaîné avec "Vacances de rêve" une comédie de Francis Joffo, le temps pour moi d'écrire "Le syndrome du poisson rouge", gros succès pour cette  comédie sélectionnée pour le printemps du rire en 2018 et reprise par d'autres troupes amateur. "Appelez-le Max" est venue ensuite avec un succès moyen dans le nord, puis "Monsieur Albert" comédie qui n'a pas encore décollée.. Comme quoi... Aujourd'hui ?  Confinement aidant, l'écriture de ma 5ème comédie avance...son titre ?   "Vacances soleil et Spaghettis".
 Tout un programme non ?                                               Michel Verdot.

Au détour d'un sentier, un renard, un chevreuil, une mésange m'émerveillent. Comme tout un chacun, j'ai, de tout temps eu un appareil photo, cela me plaisait bien de faire quelques clichés.

La retraite arrivant, que faire pour passer agréablement le temps ?

Trois ou quatre sorties à vélo par semaine avec les copains du club, quelques ballades avec mes chiens Dick et Ody, un peu de jardinage, n'occupent pas toute la semaine.

C'est là qu'a germée l'idée de faire de la photographie animalière.

Le début a été un peu hasardeux et laborieux, sans beaucoup de réussite.

La patience et la détermination m'ont apporté beaucoup de plaisirs, de moments inoubliables et de belles rencontres.

Comment ne pas être émerveillé à la vue d'un rouge-gorge, d'un chardonneret, d'un écureuil, d'un cerf, d'une biche et son faon, d'un chevreuil, d'un renard ou d'un chat sauvage ?

Pour équipement, j'ai un appareil Nikon 7200 et un zoom 200/500 mm, mais le plus important c'est de prendre le temps et de savoir se fondre dans le paysage.

Philippe Itier

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